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 Promenade incognito... ou presque. [ Libre ]

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Doriane A. Herps
Reine d'Alten
Doriane A. Herps


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MessageSujet: Promenade incognito... ou presque. [ Libre ]   Promenade incognito... ou presque. [ Libre ] Icon_minitimeMar 14 Juin - 2:54

Promenade incognito... ou presque.

Doriane A. Herps & libre :p

La main gauche tenait la boite, tandis que la droite s'approchait encore du couvercle. Boîte étrange, en bois visiblement, d'une couleur pourpre sombre peu rassurante. Et pourtant, les fines mains blanches ne pouvaient s'empêcher de vouloir aller la toucher, et ses yeux de contempler le spectacle... Le couvercle sauta finalement, seul, de lui même. Deux mains blanches, jointes, s'y tenaient posées sur un coussin de soie ensanglantée. La brûlure aux poignets fut atroce, la boite tomba à terre en volant en éclats, alors que la voix cristalline éclatait en hurlement au même moment. 3... 2... 1...

Impact.

Les yeux bleus s'ouvrirent, un sursaut tirant Doriane de ses songes, la bouche grande ouverte encore d'avoir poussé ce cri d'effroi. Le souffle court, elle contempla un instant ses deux mains. Intactes. Elle soupira, les battements de son coeur se calmaient petit à petit. Toujours ce même cauchemar, revenant inlassablement. Jamais elle n'arrivait à y échapper, jamais elle n'arrivait à faire dévier son subconscient de l'ouverture de cette morbide boîte dont elle savait pourtant exactement le contenu, chaque noeud du bois, à force de l'avoir vu dans ses nuits. Légèrement tremblante, la Reine se leva de son lit, et tira les rideaux d'étoffe bleue. Le soleil se levait à peine sur Neglar. Mais il lui était impossible de se recoucher, pas après ce rêve, non, elle savait qu'elle ne parviendrait pas à trouver un repos pourtant nécessaire. Ses pas légers ne réveillèrent personne, et le seul bruit qui résonnait alors fut celui de l'eau qu'elle vit couler sur son visage. Rapidement, elle se vêtit d'une robe simple, et prit une veste à long capuchon, noire. Elle sortit du palais. Elle voulait prendre l'air, voir comment le peuple vivait dans la rue, savoir ce qu'il pensait en ces moments.

Son capuchon rabattu masquant une large partie de son visage, elle savait précisément où elle allait. La place publique. C'était le meilleur endroit pour voir et entendre l'avis du peuple, tout en se mêlant dans la foule, toujours nombreuse à cette endroit. Elle se demandait si elle n'aurait pas mieux fait de rester au palais, à attendre des nouvelles de messagers, ou si des évènements importants arrivaient. Eh bien, tant pis. Ils attendraient. Elle aussi avait droit d'avoir une vie, après tout. Certes, elle était reine. Mais c'était aussi une jeune femme qui s'intéressait à son monde. Et reine n'était pas le rôle qu'elle remplissait le mieux. Elle se débrouillait du mieux qu'elle pouvait, et parvenait à maintenir le royaume à flot. Mais jusque quand la barque tiendrait-elle ? Elle l'ignorait. Souvent, elle avait l'impression que ce n'aurait pas dû être à elle de gouverner le pays. Mais c'était ainsi, et même en étant Reine, on ne pouvait changer cela, alors personne d'autre ne le pouvait. En retenant un énième soupir, elle se hissa sur le châssis d'une fenêtre, observant les mouvements des badauds qui commençaient petit à petit à déambuler sur la place.

Elle se demanda si quelqu'un la reconnaîtrait. Elle espérait que non, car cela gâcherait tout ses projets d'observation... Et puis, si la nouvelle de sa présence ici se répandait, si le peuple était mécontent, et que tous venaient lui demander de rendre des comptes, elle ne le supporterait sans doute pas. Elle faisait du mieux qu'elle pouvait, mais elle savait que ce n'était malheureusement pas le mieux pour tout le monde. Il y a toujours des mécontents sur la terre, et elle ne pouvait pas non plus changer cela. En fait, uin rang n'aidait pas tellement à changer les choses. C'était un travail de groupe, de toute une société, et elle se demandait si le peuple était prêt à la suivre jusqu'au bout, au même point où elle même se sentait capable de se sacrifier pour eux. Sans doute Doriane l'ignorerait-elle à tout jamais. Mais elle était sûre de ne pas avoir que des alliés dans Alten. Certains pensaient qu'elle avait elle-même prémédité le meurtre de ses propres parents afin d'hériter du pouvoir. Théorie bien stupide lorsqu'on savait que Dori ne s'était jamais sentie faite pour gouverner... Mais comme on avait en partie eu vent de la dispute l'opposant à ses parents, cette idée fumeuse s'était répandue comme une traînée de poudre dans le pays à la suite de leur mort. Ce n'était pas sa faute si elle ne voulait pas se marier à un inconnu. Même se marier à quelqu'un qu'on aime vraiment, elle trouvait cela stupide, alors... Et Doriane n'avait jamais été du genre à se laisser diriger docilement, non. Elle avait une âme de meneuse, en tout cas pour sa propre personne. Un désir de liberté qu'elle n'avait qu'à moitié, désormais attachée à la destinée d'Alten... Mais tout cela était du passé. Si elle voulait que l'avenir soit paisible et beau, ou du moins le moins horrible possible, elle devait se concentrer sur le présent.
Si elle avait à affronter quelqu'un sur ses actes aujourd'hui, et bien soit, elle le ferait. Fièrement, et sûre d'elle, comme elle aimait à le paraître.
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Lucy
Lieutenante
Lucy


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MessageSujet: Re: Promenade incognito... ou presque. [ Libre ]   Promenade incognito... ou presque. [ Libre ] Icon_minitimeMar 14 Juin - 6:41

La falaise était si abrupte, impossible de l'escalader. Et si par malheur, elle tentait de le faire, si elle trébuché n'importe ou et tombé, elle serait emportée par les rapides du fond de la falaise. Ses tumultueuse rapides, qui bouillonnent sans cesse, attendant qu'une âme paisible tombe en toute naïveté, Sa vie ne serrait point épargnée. Elle revenait a elle même, ne sachant ce qu'elle devait faire. Devait-elle prendre le risque d'escalader doucement ? essayé de chercher un autre passage ? ou tout simplement abandonné ? Non ! la 3eme solution n'était pas envisageable. La deuxième, peut-être, mais si elle ne trouvait, elle perdrait son temps. Tant pis, coute que coute, il fallait escalader. Bon, la pente n'était pas aussi raide qu'elle le disait, mais il fallait un peu de force, et surtout bien agrippée sur les pierre, et que son corps touche la falaise, pour ne pas basculer en arrière. Elle aurait très bien pu tisser une liane, une corde, pour assurer un peu sa sécurité, mais elle ne pourrait pas, car l'aube n'était pas encore assez claire pour qu'elle puisse tisser quoi que ce soit. Elle y voyait a peine assez pour grimper, enfin escalader la paroi rocheuse. Peu a peu, le soleil se lever, mais si elle attendait que l'obscurité disparaisse entièrement, a midi elle serait encore là. La jeune Lieutenante, qui avait a peine un ans de moins que la Reine, avait voulut être de garde cette nuit, même si aucun événement était prévu. Elle avait donc veillé toute la nuit, sans une envie de dormir un peu, ou presque. Elle était partie le matin, très tôt pour se promener dans la foret, voir si quelque chose s'y déroulait, ou non. Ce fut non. Elle s'approcha de la falaise marquant la fin de la foret, et ce pencha doucement et surement pour voir ce qui se trouvé en dessous. Un ravin, c'était tout a par de la poussière. En ce penchant, elle fit tomber son petit couteau, qu'elle garder précieusement avec elle, son couteau lui avait été offert par son défunt père. Son manche été en bois sculpté et vernis. Il avait été teinté d'une couleur verte émeraude, fort joli. Sa lame était tranchante et très utile, c'était la raison pour laquelle elle le gardait toujours avec elle. C'est toujours utile. Sauf que l'objet venait de tomber sur une grosse corniche surement pas très stable de la falaise. et Lucy ne pouvait se résoudre a l'abandonné. Elle était vêtue d'un pantalon simple, et d'un haut simple aussi, mais elle portait aussi un gilet protecteur. On ne sais jamais ce qui peut arriver. Elle regarda le fond, puis commença a escalader doucement. Le soleil tardait, ce qui l'embêtait un peu. Tant pis. Elle continua de descendre, et provoqua un petit éboulis de pierres rondes et dures. Elle les évita et continua, faisant plus attention. Elle était presque collée contre la paroi et faillis déraper, elle se rattrapa a une corniche qui l'avait aidée a descendre quelques minutes plus tôt. Le couteau était a un mettre ou deux plus loin, plus bas. L'aube commencer a laisser sa place au magnifique soleil et a ses rayons chaleureux, mais pas assez, pas encore, toujours pas. Elle continua sa progression vers le bas, ses doigts effritaient la pierre, la roche, et commencèrent a glisser. C'était bien joli de descendre, toujours est t'il que jusqu'à preuve du contraire, après il faut remonter. Des minutes passèrent et enfin elle pu attrapé du bout des doigt, au risque de le faire tomber, son joli couteau. Lucy avait deja fait de l'escalade, mais celle ci était dangereuse et ce n'était pas super Lucy. une trentaine de minutes passa quand elle fut arrivée en haut, saine et sauve, avec des égratignures et des écorchures. Elle était à bout de souffle, une brise passa, faisant voler ses cheveux marrons, légèrement blond. Ses yeux d'un bleu pur et perçant était humide, ses efforts lui avait demandé une grande concentration, et une bonne maitrise d'elle même. Elle était soulagée d'être remontée, Mais rien a dire, la chevalerie, les chevaux, c'était plus son truc à elle.

~~ ♥ ~~

Elle était au château, dans sa chambre, et se changea, pou ensuite aller faire un tour en ville, voir ce qu'il pouvait s'y passer, les dernières nouvelles et ect. Elle n'aimait pas trop être remarqué, deja que son cheval suffisait a faire retourner tout les gens de la ville. En temps habituel, elle se serait mis qu'en pantalons et veste, mais là, elle mis un pantalon souple, et une robe mi longue, mi courte. Comme ça, elle était a la fois élégante, et prête a tout si un drame se passer. De plus, avec sa longue veste, elle ne serait pas reconnue. Si elle devait s'arrêter quelque part, elle métrerait son cheval plus loin, pour ne pas attirer l'œil. Elle sortie, et prépara son cheval, ne lui mettant pas son tapis et sa selle habituelle, avec le nom du château gravé dessus. Elle mis une tapis simple, et une selle lui appartenant sans gravures. Elle enfila sa veste, et s'en alla, sortant de la cour du château en marchant, au pas, c'était comme ça qu'il fallait faire, c'était comme ça qu'on lui avait apprit, c'était comme ça qu'elle avait apprit. Sortie de la cour, elle semis a trotter, puis a galoper dans les endroit sans personnes. Pour accédé au centre de la ville, elle préférée passer par un chant abandonné, ou elle galopait librement, les cheveux au vent, le cheval, en avait besoin lui aussi. Bientôt, ce fut la ville, elle s'arrêta, puis reprit au pas, tranquillement. Le plein centre de la ville, ce qu'elle cherché. Comme d'habitude, la place était parsemée de gens, qui allait et venait, s'arrêtant de temps en temps. Elle passa tranquillement et ne pu s'empêcher de jeter un coup d'œil vers la droite. Cette longue veste, a si long capuchon, elle l'avait deja vu, cela ne pouvait être que ... Non, elle ne serait pas sortie comme ça. En s'attardant un peu, le doute s'installa et elle décida d'avancer plus loin,d 'attacher son cheval, d'enfiler sa longue veste et se fit discrète. Elle avança et s'aperçut que c'était bien la Reine. Que faisait-elle ? en tout ca,s si elle était habillée comem ça, c'est qu'elle ne voulait pas qu'on la voie. Elle s'approcha encore et chuchota.

- Bonjour Madame Doriane A. Herps, Reine.

Seul elle deux pouvait entendre ce chuchotement.

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MessageSujet: Re: Promenade incognito... ou presque. [ Libre ]   Promenade incognito... ou presque. [ Libre ] Icon_minitimeJeu 29 Sep - 7:51

La foule. La foule envahissait tout, partout, la foule était tout autour d'elle. Elle faisait partie de la foule, mais la foule lui appartenait, puisqu'elle était censée mener la foule. Elle soupira. Pourquoi avait-il fallu que tout les soucis tombent sur elle d'un seul coup, en même temps ? Pourquoi fallait-il que tout paraisse sombre, noir, inextricable, dans le même moment pour tout les sujets ? La vie était vraiment mal fichue. Certains rêvaient d'avoir le pouvoir afin de changer le monde. Mais ceux qui avaient le pouvoir comme Doriane savaient qu'en réalité, pouvoir ou pas, on ne pouvait rien changer, ou presque. On était toujours guidé par des fils invisibles et incompréhensibles dont on ne pouvait se défaire, qui que l'on soit.

La sensation d'un regard fixé sur elle l'interrompit dans le cours de ses pensées. Son regard de glace chercha qui l'observait. Elle ne savait pas de qui il pouvait s'agir, car trop de monde était présent, mais elle sentait peser sur elle le regard d'une autre personne. Soudainement, une voix lui fit tourner la tête.

-Bonjour Madame Doriane A. Herps, Reine.

Ladite Reine se retourna et observa la jeune femme qui lui faisait face, et qui l'avait sans aucun doute reconnue bien trop facilement à son goût. Elle la dévisagea un long moment sans qu'aucun bruit ne sorte de ses fines lèvres écarlates. Ce physique... et cette voix... Oui, évidemment, elle la connaissait. Elle faisait partie de son armée, même. Elle ne se connaissait pas personellement, mais elle l'avait déjà vue sortir des écuries du château. Tout de même, elle n'était pas folle au point de ne pas savoir qui était dans son château... Finalement, elle se décida à répondre à la demoiselle.

- Mademoiselle, je te pris. Les rois, très peu pour moi. A qui ai-je l'honneur ? Je sais que vous êtes de l'armée, mais votre nom... m'échappe.

Doriane avait parlé d'une voix neutre, un peu glaciale même. Mais bon. Elle n'était pas vraiment d'humeur à faire la causette, c'était le moins qu'on puisse dire. Mais elle n'allait pas l'ignorer, et puis, de toute manière il fallait bien faire semblant de prendre intérêt à se qui se tramer autour de soi. Ce n'est pas en ignorant le monde que l'on échappe à ses dangers...


[ C'est nul mais je m'ennuyais *sors*]

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